Quand j'aurais ce type d'émagramme, je ne vais plus aller voler ! Et pourtant je le sais, s'il n'y a pas d'inversion pour stopper la machine, quand la turbine à thermique se met en place, c'est le grand cirque à chaque fois !
Et là on a été servit !
Au départ, cela se présente pas mal, même si les cums sont déjà assez joufflus pour 12h...
Mais bon, on y crois...
Je suis resté environ 1h30 dans le bocal d'Arbas à attendre mon compagnon de vol, Philou, qui nous a fait un beau 1er vol dans les basses couches... et posé à Arbas après avoir pas mal lutté dans les petits thermiques près du sol...
Moi pendant ce temps là, je faisais quelques aller et retour dans le bocal, en coup à l'ombre, un coup au soleil, un coup sous une petite pluie du gros congestus qui se vidait se ma tête... bref une journée à record !
Ensuite plus de photos en vol, car cela commençait à devenir vilain...
Je décide de jeter l'éponge avant que le gros noir m'invite à partir avec lui dans la stratosphère...
Donc une petite descente avec l'anti G d'Ozone, nickel avec l'IP6 ; une photo du ciel juste après avoir posé :
cela ne donnait pas envie de suivre la route de cums...
la plaine semblait encore sympa, mais pas pour longtemps...
Environ 30 minutes après être posé : cunimb, pluie, foudre...
a bientôt pour de nouvelles aventures moins orageuses....
Petit ajout concernant la sellette IMPRESS 3 : au départ je trouvais la sellette bien moins amortie que mon IMPRESS 2 ; c'est toujours le cas, mais j'ai beaucoup resserré les sangles de réglage du hamac et cela va beaucoup mieux ; j'ai du coup plus de facilité à faire corps avec l'aile et à mieux gérer les turbulences ; et là j'exploite bien mieux son potentiel en thermique.
Ceux qui ont une sensation un peu floue de la sellette, je leur conseille de vérifier les réglages et d'être bien bloqué dans le hamac ; c'est le jour et la nuit !
Et au niveau confort c'est le pied !
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