dimanche 5 août 2012

50ième au classement FAI !


La mise à jour du classement mondial FAI a été faite ce matin et ma place de 15ième à la PWC du Portugal me fait faire un bond en avant : je suis 50ième au classement mondial FAI et 17ième Français. Je n'aurais jamais pensé arriver à ce niveau là aussi vite, surtout en début d'année où pour moi l'entrée dans le haut niveau de la coupe du monde était une découverte. Maintenant l'objectif à venir sera de m'y maintenir.
Il est clair qu’une fois entré dans le circuit PWC, les performances s’accélèrent…

Cette semaine je pourrais suivre depuis chez moi l'avant dernière manche de PWC en Macédoine car je n'ai pas été qualifié à quelques places près...car mon résultat du Portugal ne pouvait me servir à me qualifier à toutes les PWC que 2 mois avant l'ouverture des inscriptions. Donc cela sera bon pour 2013. J'étais en revanche qualifié à la PWC des Etats Unis fin août, mais bon, pas très motivé d'aller voler avec oxygène (car les plafonds sont très très hauts...) sur un site qui a une réputation plutôt atomique ! Je garde mes congés pour 2013 car le programme sera chargé !

Sur cette manche de PWC en Macédoine certains vont essayer d'aller chercher leur qualification à la super finale en Colombie. L'enjeu sera important.
Le plateau de cette manche de PWC semble relevé, avec la présence des meilleurs pilotes de l'Europe de l'Est.

Pour moi la saison sur les compets de haut niveau est finie, et je reste très satisfait de mon parcours cette année.
Déjà une 33ième place à ma 1ere PWC au Brésil m'avait satisfait, même si j'étais revenu du Brésil avec le sentiment d'être passé très près d'une bien meilleure perf. Je me suis laissé envahir par l'enjeu, mais cela m'a servi pour le Portugal...
Ensuite il y a eut les 2 manches de pré coupe du monde, en Savoie et dans les Pyrénées. Je fini respectivement 16ième et 9ième sur ces 2 épreuves.
Aux Championnats de France à Millau je n'étais pas dans le bon rythme, je m'étais préparé à une compet sur la durée, et donc je cherchais à assurer le classement général sans prendre trop de risques. Manque de bol, nous n'avons fait que 2 manches, et je fini 31ième en ayant le sentiment d'être passé à côté de l’évènement.
Du coup, cela m'a également servi pour la PWC du Portugal. Mon "faux" rythme des CDF était une erreur en terme de stratégie, là il me fallait voler plus vite. C'est devenu mon objectif principal pour cette manche de PWC. Car au Portugal, site connu pour le vent souvent trop fort, nous risquions de ne pas voler beaucoup, donc il fallait être dans le bon rythme dès le départ, dès les premières manches. Je suis arrivé au Portugal dans cet esprit là, et cela a bien fonctionné.
Le plus important était de trouver la bonne température, de ne pas être trop conservateur ni trop tête brûlée. Et surtout de savoir adapter le rythme en fonction des temps forts ou des temps faibles pendant la course. Savoir identifier ces changements de rythme demande beaucoup de concentration et de détachement. La prise de recul, l'analyse doit être permanente. Ce sont ces aspects là que je vais m'appliquer à travailler pour préparer la super finale en Colombie en janvier prochain.


Pour l'heure le programme des 2 mois à venir sera la dernière manche Elite de l'année au Puy Mary fin août, puis ensuite quelques manches Sport dans les Pyrénées et au Col de Bleine jusqu'à mi octobre ; en espérant que l'on puisse au moins voler 1 WE sur 2, car en 2011 cela a été 100% d'annulation en septembre dans les Pyrénées...

Ensuite pour 2013 l’entrée en action sera rapide, avec la super finale dès la mi janvier. Je n’ai pas l’habitude d’être prêt à cette saison ; là aussi cela demandera une préparation bien spécifique, aussi bien d’un point de vue physique (pour tenir 10 jours de compétitions) que mental (enjeu de la super finale). On verra bien !

Ensuite je pense ne participer qu’à 2 PWC en 2013, bien évidement Val Louron dans les Pyrénées en juin et la Croatie en août. Je pense aussi aller pour la 1ere fois à Montegrappa au printemps.

Dans tous les cas je prendrais chaque événement au coup par coup, sans trop me mettre la pression, et en essayant au maximum de me faire plaisir et de profiter de cette chance qui m’est offerte de côtoyer le haut niveau de l’intérieur.

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