2ième jour de compétition ; pire qu'hier, il pleut dès le matin ; aucun espoir de voler aujourd'hui.
La météo nous annonce encore 2 jours mauvais ; cela devrait voler jeudi, vendredi et samedi.
Je découvre les joies de la PWC, être patient !
De manière générale, c'est comme toutes les compétitions d'une semaine, il ne faut pas se démobiliser, rester dans la compétition malgré le temps perdu à attendre ; car je sais très bien que le jour J les kadors seront là et à ce moment là il faudra être prêt car eux le seront !
Il me tarde de découvrir le site vu d'en haut. Hier en allant sur la côte, nos avons vu les "pains de sucre" ; c'est magnifique ; cela va être fabuleux de voler là-dessus.
Je suis plus en forme qu'en arrivant au Brésil. Je ne l'avais pas trop ébruité auprès de mes compagnons de voyage avant le départ, mais j'avais la grippe depuis samedi dernier. Le veille du jour du départ j'avais encore près de 39°C de fièvre le matin... C'est dans l'avion que j'ai commencé à me sentir bien mieux (5 jours après avoir commencé la grippe, c'est assez normal). Et là j'ai la pêche.
Avec Yann (Martial) on a une grande chambre, au calme, avec clim, et à 150m du PC course ; on est aux petits oignons... La 1ere nuit j'ai dormi dans un truc qui ressemblait plus à un placard à balai qu'à une chambre ; pas de fenêtre, pas de clim, 30°C dedans, et le bruit de la rue... j'ai cru mourir...grand moment de solitude après le long voyage pour arriver jusque là.
Hier soir le docteur du pôle France, Benoit, est arrivé et à rejoint l'équipe. C'est génial de savoir qu'en cas de pépin il y a quelqu'un sur qui on pourrait compter.
Je suis impressionné du professionnalisme et de l'organisation du pôle France, la France est un beau pays lorsque l'on réalise la chance que l'on a de bénéficier de cela.
Nous sommes la seule nation à avoir un entraîneur sur place (Didier Mathurin). Didier est dispo, accéssible, je suis heureux de côtoyer cette belle équipe.
Entraîneur, docteur, ils sont mobilisés pour les membres du pôle France, mais on a la chance de pouvoir en bénéficier un peu (en restant discret bien évidement...).
Donc tous les ingrédients sont là pour se faire plaisir, il ne manque plus que la météo.
De mon côté je suis confiant, je sais que je suis à l'aise en ce moment en vol, je n'ai pas de tension, de craintes particulières. Dès que je serais en vol je serais dans ma bulle.
Il me tarde d'en découdre. Mais je garde bien à l'esprit, pour l'avoir déjà vécu dans le passé sur d'autres compétitions, que trop d'enthousiasme peut nuire à la performance ; alors motivé oui, mais serein avant tout.
Sinon on a bien rigolé lorsque l'on a vu le traducteur anglais/portugais donné par Philippe qui filme la PWC :
1ere vidéo de la PWC en attendant que cela vole :
2 commentaires:
génial le brésil, la caipi, et les thermiques de mars. On a déjà fait un tour à Alfredo Chavez (pas trop loin, distance toute relative, de castello).
Attention, tu peux pas partir du bresil sans avoir fait le vol de Sao Conrado (à rio de janeiro, attero sur la plage) ou tu dois demander l'autorisation au delta pour décoller (faut crier "en-bache")!
Profite bien du coin
Vincent
Patience et longueur de temps font plus que... Ne te gaves pas trop en attendant de voler un jour peut être, pense à ton PTV !
Force et honneur... Yannick
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