mardi 11 août 2020

TUTO Live tracking

 

Introduction :

Je ne suis pas un grand spécialiste des outils numériques, mais j’essaye dans ce tuto d’expliquer les 2 systèmes que j’utilise afin de bénéficier en vol d’un suivi en Live tracking.

Il y a sans doute des imprécisions et ce document reste bien évidement évolutif ; à chacun d’apporter des éléments complémentaires.

 

Systèmes de live tracking que j’utilise actuellement :

 

1)      BALISE SPOT : Depuis plus de 10 ans j’utilise une balise SPOT GEN3.

Ce système permet d’avoir un live tracking via l’envoi de positions par satellite.

Le gros point positif : n’utilisant pas les réseaux de téléphonie mobile, cela permet d’être géolocalisé où que je sois, ma position GPS sera systématiquement transmise via le satellite (en Europe et une bonne partie du monde ; zones couvertes visibles sur le site de FINDMESPOT).

On peut suivre une trace avec 1 point GPS envoyé toutes les 5 minutes (ou toutes les 2 minutes 30 secondes avec un coût d’abonnement supplémentaire) ; et cela me permet également le cas échéant de déclencher directement les secours ! On peut envoyer à ses proches 4 types de messages pré-paramétrés, dont 1 qui sera directement envoyé en copie aux services de secours.

Personnellement j’ai paramétré l’envoi des messages suivants sur téléphone et adresse mail de mes proches :

-          1er message : « Activation de ma balise SPOT - suivez mon vol en temps réel »

-          2ième message : « Je suis pose en sécurité et je n'ai pas besoin d'être récupéré »

-          3ième message : « Je suis pose en sécurité mais j'ai besoin d'être récupéré »

-          4ième message dit d’urgence et qui sera envoyé en copie aux services de secours : « J'utilise la balise SPOT dans ma pratique du parapente. Si je déclenche le SOS c'est que j'ai eu un accident grave et que j'ai besoin d'assistance. J'ai un casque orange et ma voile de parapente est de couleur blanche et grise. Groupe sanguin : O positif »

(Le dernier message est un message de type SOS qui sera transmis au service d’urgence dans le pays dans lequel j’ai déclenché la balise SOS, via les opérateurs de FINDMESPOT basés aux USA).

Le point négatif : le coût.

Il faut acheter la balise SPOT : entre 140 et 160€ selon les sites Internet.

 

Photo de la balise SPOT GEN 3 :

 

 

 

 Et ensuite il faut prévoir le coût de l’abonnement annuel. En effet la balise s’achète où on veut, mais ensuite il faut payer un service qui va récolter les positions GPS via le satellite et traiter cette information.

Le coût annuel de l’abonnement est d’environ 170€/an.

Le site qui gère ce service : https://www.findmespot.com/fr-fr/ (les prix affichés sont hors taxes du pays où réside l’utilisateur ; il faut donc rajouter le prix de la TVA, soit 20% en France).

Pour info j’utilise 4 piles au Lithium (indispensable) ; ainsi ma balise reste fonctionnelle au moins 1 an pour mon usage (bien sûr éteinte lorsque je ne vole pas !). Par sécurité, je change les piles tous les ans avant la saison pour ne pas prendre le risque d’une panne en cas de nécessité.

 

2)      Suivi  en ligne par « Xcontest livetracking 2.0 » : là je m’y suis mis il y a peu de temps (depuis le confinement).

Ce système permet de partager sur une plate-forme dédiée le suivi de son parcours en temps réel.

Par contre cela ne permet pas de prévenir des proches ou de demander de l’aide ou un secours.

Le point fort : c’est gratuit !

Le point faible : en zone blanche hors réseau de téléphonie mobile, on aura le suivi jusqu’à la perte du réseau. Mais en cas de disparition, cela permet tout de même de cibler la zone de recherche.
Et dès que le téléphone capte à nouveau un réseau, il envoi l’ensemble des points stockés en attente.

 

Mise en place du suivi en ligne « Xcontest livetracking 2.0 » :

 

1)      Dans un 1er temps, créer un compte sur la plateforme : https://www.xcontest.org/world/fr/

Là rien de compliqué. C’est sur cette plateforme que les vols seront visibles après le vol. Pour le suivi en « live », voir le point N°3.

Il faut mettre un pseudo, et il faut savoir que le pseudo sera le nom visible en vol par les autres pilotes. Donc de mettre un pseudo facilement identifiable par les autres pilotes sera pas mal.

Perso j’ai mis « gattou » ; à peu près tout le monde sait que c’est moi !

 

2)      Ensuite il faut installer sur son mobile Android l’application XCTrack version Bêta (sur Google play ou sur Play Store) :

Quelques liens explicatif du fonctionnement de cette application :

https://www.xcontest.org/xctrack/

http://xctrack.org/

http://www.fly-air3.com/en/support/xctrack-manual/xctrack-widgets-manual/

http://skyriding.fr/tutoriel-xctrack/

Les tutos existants sont déjà très bien faits, donc je ne propose rien de plus sur le fonctionnement de l’application XCtrack sur son mobile.

Je peux vous faire parvenir par mail ma configuration XCtrack à la demande.

 

3)      Suivi du vol en « live » :

Il existe 2 plateformes de suivi du vol en live :

ð  L’ancienne version bientôt obsolète : https://www.xcontest.org/beta/live-old/

ð  La nouvelle version à utiliser depuis début août 2020 : « Xcontest livetracking 2.0 » https://www.xcontest.org/api.s/widget/live-map/2/

Sur ce lien il y a l'explication : : https://www.xcontest.org/beta/live/

Remarque : pour ceux qui utilisent l’ancienne version, il faut faire la MAJ de XCtrack sur son mobile afin de pouvoir basculer sur la nouvelle plateforme « Xcontest livetracking 2.0 » et que son vol soit visible en live.

Cette nouvelle plateforme est beaucoup plus simple pour suivre les différents pilotes en vol et à ne sélectionner que ceux que l'on souhaite suivre.

 

Utilisation de la plateforme « Xcontest livetracking 2.0 » sur ordi ou mobile pour suivre un vol :

-          Sur la plate-forme https://www.xcontest.org/api.s/widget/live-map/2/ il y a un onglet en haut à gauche :  

-          On clique dessus et là on a tous les pilotes en « live » visibles.

 On peut alors sélectionner les pilotes à suivre en cliquant sur :


Dans "pilots filter" et là on peut choisir soit le site d'envol, soit la nationalité des pilotes, et enfin on peut choisir soit les vols actifs, soit les vols terminés :







samedi 1 juin 2019

Vol du 1er juin 2019

Survol de la station de Peyragudes ; au fond le massif du Louron, le massif du Luchonnais et le massif de la Maladeta


L'Aneto et la Maladeta.

samedi 14 octobre 2017

Beau vol d'automne

Enfin une belle journée à Val Louron que j'arrive à exploiter.
Cette année je n'ai pas été forcement là les bonnes journées en montagne, ou alors quand j'y étais, je n'étais pas à 100% pour aller crosser dans les faces sud, sur les hauts reliefs.
Il faut savoir s'écouter !
Hier j'étais en forme, j'étais motivé, et le ciel était de la partie, alors feu !

Jean-Jacques avec sa belle Zéno ; j'étais content que tu profites de ce beau ciel.

On a la chance de sortir très tôt de Val Louron, et avec 3300m de plaf c'était déjà très bien pour la saison.



Arrivée dans la Vallée de Barèges. La base des nuages que l'on voit sur le Pic se situe vers 3900m.


Hautacam vu de très très haut ! Et au fond Lourdes.
On a pas souvent l'occasion de voir Lourdes au départ de Loudenvielle !

Les faces sud du Nerbiou où l'on va passer l'hiver à gratter la pente lors des froides journées de janvier et février.

Retour vers le Pic ; perché vers 3900m.


Là c'est un peu plus loin dans le vol, l'arrivée un peu tardive sur le Luchonnais. L'objectif reste ambitieux vu l'heure et les étalements qui se forment : aller à l'Aneto.

Mais cela passer à l'ombre un peu partout et la convection faiblie.


En direction de l'Anéto après avoir fait 4045m sur la crête frontière, mais ce ne sera pas suffisant car lorsque j'arrive au pic d'Albe, je me fait torde par du sud et cela ne monte pas du tout. Du coup sauve qui peut vers la France en passant par le Sauvegarde.

Après avoir pas mal bataillé à l'Hospice de France, puis à Herran, j'essaye avec les derniers rayons de soleil de rentrer à Loudenvielle, accompagné par un copain.


Mais au final je me pose à la Moraine de Garin, après 5h30 de vol et 122 Km parcourus. Les étalements et l'heure tardive auront eu raison de ma fin de vol.
Sacrée journée et une belle balade dans le ciel Pyrénéen.



dimanche 16 juillet 2017

Petit tour en Vallée du Louron

Petit tour en Vallée du Louron le WE dernier.
Une belle luminosité ; c'était bien sympa.




Une soirée au top le soir à l'attéro. On venait d'apprendre le titre de Champion du Monde de parapente pour Pierre REMY. Alors on a bu un coup pour fêter sa fantastique victoire.



Attention les brises étaient plutôt fortes en fond de vallée ; les champs sont très jaunes et ils ont été fauchés, du coup il y a pas mal d'instabilité pour aller poser.


vendredi 26 mai 2017

Arbas, ou la conquête de l'Ouest

Tout est dit dans le titre : partir d'Arbas, point assez central dans les Pyrénées et voler le plus loin vers l'Ouest.

Et voilà ce que cela donne après 6h30 passé en vol :


C'est assez sympa de voir que l'on arrive à parcourir 161 Km ; soit 40% de la chaîne des Pyrénées en un seul vol. La limite : ce sera d'atteindre l'Océan Atlantique.

On profite cette année de conditions printanières favorables ; alors il faut profiter de ce que nous offre dame nature. Et pas besoin de vent soutenu pour faire ce genre de vol ; un léger flux d'Est suffit pour voler en sécurité. Car même si c'est la plaine devant nous, on reste tout de même en montagne et le passage des nombreuses vallées devient compliqué avec du vent soutenu.

Hier j'avais décidé de varier la manière d'aller sur le site de vol et pour rentrer après le vol. Car la problématique pour ce type de vol c'est d'y aller en voiture, car une fois posé loin du lieu de décollage, grosse galère pour revenir chercher sa voiture. Aussi j'ai laissé ma voiture à Pau et je suis partit en Blablacar, puis 2 voitures en auto-stop pour relier Arbas. Merci à Jean-Louis pour la navette vers le déco.
Et là une fois au déco cela rajoute un peu de pression que de ce dire, si je ne vole pas assez loin, je vais galérer pour rentrer à Pau ! Alors pas le choix : il faudra s'appliquer en vol et rester concentré.
Et au déco cela s'annonce pas terrible, très chaud et pas forcement très instable ; on ne voyait pas passer beaucoup de cycles thermiques.

Déco très tardif pour espérer aller loin : je décolle à 12h05 et je mets près de 40 minutes pour quitter le bocal d'Arbas. J'ai pris beaucoup de retard sur mon plan de vol (environ 1h30 de retard), aussi je m'applique à optimiser au mieux la suite du vol. C'est pourquoi j'assure un bon plaf au Pic du Gar pour aller rapidement au Mont Sacon ; puis là je suis la route par le sud et la Station de ski de fond de Nistos pour relier plus rapidement le Signal de Bassia en traversant la Vallée d'Aure.
Ensuite entre le Signal de Bassia et Lourdes rien à dire, cela va super facile sans soucis. Je récupère là déjà la moitié de mon retard.
Ensuite point dur au passage de la vallée de Ferrière, dans les basses couches c'est très mou et il fait très chaud. Mais cela repart bien après la vallée d'Ossau avec de nombreux vautours pour marquer les thermiques. Là je suis à nouveau dans mon plan de vol au niveau horaire.
Je passe la vallée d'Aspe et là je sais que la fin de vol sera laborieuse, car plus de cumulus, l'air est très chaud donc il n'y a plus que quelques respirations thermiques isolées.
J'arrive à bien négocier un thermique avec une buse qui me montre sa technique pour décaler au bon moment un thermique qui d'abord est au vent de la montagne et ensuite sous le vent du relief mais assez haut pour voler en sécu ; ensembles on s'extrait d'Arette direction Arguibelle. Gros point bas près de Tardets et ensuite un dernier glide de 13 Km dans un air porteur mais sans thermiques ; du coup je pose au pied du Col d'Osquich.

Ensuite objectif suivant : rentrer à la maison ! Donc auto-stop jusqu'à Mauléon, puis auto-stop jusqu'à Pau.J'ai rencontré des gens formidables et en 3 voitures je rentre de là où j'ai posé à ma voiture au péage de Pau ; et le tout en 1h45 ! Incroyable sachant qu'il y a 1h de route.
Le secret : mon panneau "retour parapente merci !" Tous ceux qui m'ont pris en auto-stop m'ont dit que sans le panneau ils ne se seraient pas arrêté.

Y'a des jours comme ça où c'est bon de crosser en parapente !


Fin de la PWC

Je suis rentré plus tôt de la manche de Coupe du Monde en Savoie.

J'ai eu le sentiment que je n'avais plus envie de suivre ce type de compétitions. Et sans l'envie, le risque est présent car à ce niveau là il faut être à 100% pour limiter les risques.

Depuis quelques mois je me posais la question mais sans pouvoir y apporter de réponses : continuer ou arrêter ? Et au fil du temps je me suis rendu compte que j'étais beaucoup plus à la recherche de vol en solitaire, à mon rythme. Et quand je dis à mon rythme, je ne parle pas seulement du régime de vol pendant la courses. Je veux dire que le jour où je suis super motivé, et à 100% j'irais faire un beau vol, et le jour où je ne le sent pas, et bien je vais me poser et je ferais autre chose. Je ne veux plus me mettre la pression en me disant que si je suis à la compet, je dois aller jusqu'au bout.

Après je reconnais aussi qu'à cette PWC le niveau était extrêmement relevé ; j'étais incapable de suivre la course. Je crois que là ils ont passé un cap et il était temps pour moi de revenir à une pratique "normale".

Par contre je ne garde que de très bons souvenirs des 5 années passées à suivre une partie du circuit coupe du monde. Quelle aventure. C'était magique.
Et j'aurais obtenu ce que je cherchais : découvrir d'autres horizons, dépasser mes limites et faire un bon en avant dans ma vision du vol. J'ai énormément progressé à ce niveau là de la compétition.

Place maintenant aux voyages à travers les Pyrénées au grès de mes envies.